Coucou!Sur ce blog,vous trouverez un peu de tout.^^ Bisous,tout le monde.^^
Design by loulou-480 Choisir cet habillage
» Suite
Abonne-toi à mon blog ! (65 abonnés)
Rebonsoir à tous!♣♣♣♣Enfin,je vous mets finalement une hyper luxueuse et super adorable image de Zero! :D Biz' et à demain!♥♥♥♥♥♥♥♥
L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires de ses amis.
Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.
pattybijoux, Posté le vendredi 22 mai 2015 15:48
Angélus
I
Tapi dans les rochers qui regardent la plage,
Au pied de la falaise est le petit village.
Sur les vagues ses toits ont l’air de se pencher,
Et ses mâts de bateaux entourent son clocher.
C’est en mai. - L’Océan, dans ces belles journées,
A l’azur tiède et clair des méditerranées.
Il chante, et le soleil rend plus brillante encor
Son écume glissant le long des sables d’or.
L’odeur du flot se mêle aux parfums de la terre
Et, là-bas, le petit jardin du presbytère,
A mi-côte, est rempli de fleurs et de rayons.
Blond, rieur et chassant aux premiers papillons,
Un bel enfant y joue et va, sur la pelouse,
Du vieux prêtre en soutane au vieux bonhomme en blouse
Qui sont là, l’un disant ses prières tout bas,
L’autre arrosant des fleurs qu’il ne regarde pas,
Car pour mieux voir l’enfant, qui court dans la lumière,
L’un néglige ses fleurs et l’autre sa prière ;
Et tous les deux se font des sourires joyeux.
Le prêtre est le curé de l’endroit ; l’autre vieux
En est le fossoyeur. Le premier dans sa cure
Mène depuis vingt ans sa douce vie obscure.
Ce juste a fait le bien, ainsi qu’il l’a prêché,
Et se laisse appeler bonhomme à l’évêché,
Sans s’étonner et sans que son zèle en décroisse.
Comme le cimetière est près de la paroisse,
Qu’il est bien seul, qu’il aime à deviser un peu
En se chauffant les pieds, le soir, au coin du feu,
Et comme il n’entend rien aux choses maritimes,
Le fossoyeur et lui sont devenus intimes.
Car c’est, à la campagne, un causeur assuré
Qu’un soldat vétéran auprès d’un vieux curé.
Celui-là, revenu dès longtemps au village,
Invalide vaincu par la guerre et par l’âge,
Trop vieux pour devenir laboureur ou marin,
Est fossoyeur, et chante, aux grands jours, au lutrin.
Or, c’est un compagnon agréable au vieux prêtre,
Disant trop longuement ses batailles, peut-être,
Mais résigné, naïf, n’engendrant point l’ennui,
Et que le curé sait doux et bon comme lui.
Tous deux s’aiment. Et quant au bel enfant qui joue,
Le ciel dans le regard, l’aurore sur la joue,
Et pour lequel ils ont ce sourire attendri,
C’est Angelus, l’enfant trouvé, leur fils chéri.
Ces cheveux blonds au vent sont la dernière flamme
Qui se reflète encore au miroir de leur âme ;
Et, parmi les bleuets et les coquelicots,
Ce bon rire aux éclats vibrants et musicaux
Leur fait une vieillesse encore ensoleillée.
Car naguère ils étaient bien seuls, et la veillée
Leur semblait longue. Assis près de l’âtre et rêvant,
Tandis qu’ils écoutaient les longs sanglots du vent
Et la mer se brisant aux rochers des presqu’îles,
Un nuage passait sur leurs âmes tranquilles.
La causerie avec le foyer s’éteignait.
Le vieux prêtre fermait son livre, et se signait
Comme contre un désir coupable et qu’on repousse ;
Le vétéran vidait sa pipe sur son pouce ;
Et tous deux se taisaient, songeant qu’ils étaient seuls
Et que tous ces vieux morts, cousus dans leurs linceuls,
Qui venaient réclamer de l’un une prière
Et de l’autre un trou noir au fond du cimetière,
Avaient du moins autour de leur pauvre cercueil
Des femmes qui pleuraient et des enfants en deuil ;
Que ces gens se faisaient répéter la promesse
Que l’on n’oublierait rien, ni les fleurs, ni la messe :
Et qu’eux, lorsqu’ils seraient à jamais endormis
Sous terre, ils n’auraient point de parents ni d’amis
Pour arracher l’ortie et la ronce mauvaise
Frissonnant sur leur tombe au vent de la falaise.
Un soir le fossoyeur, d’un ton mal assuré
Et les deux mains au feu, dit :
« Monsieur le curé,
Puisque vous savez tout, vous devriez me dire
Ce qui fait qu’aujourd’hui nous ne pouvons pas rire ;
Cependant, sans avoir besoin d’être indulgents,
Nous pouvons nous donner comme deux braves gens.
Je ne sais rien, c’est vrai ; que le bon Dieu m’assiste !
Mais pourquoi notre c½ur, étant pur, est-il triste ? »
- C’est vrai, » dit le curé.
Puis, après un moment
De silence, il reprit ; bas et timidement :
« Oui, nous avons rendu, malgré la chair fragile,
A César comme à Dieu ce que veut l’Évangile,
Et nous n’avons ni l’un ni l’autre fait le mal.
Nos c½urs sont innocents comme au jour baptismal ;
Rien ne les assombrit et rien ne les déprave,
Le mien étant pieux et le vôtre étant brave.
Priant pour les vivants et prenant soin des morts,
Nous vieillissons ici, calmes et sans remords.
Et pourtant notre vie est triste !
- Au point, dit l’autre,
Que vous, monsieur l’abbé, vous, plus saint qu’un apôtre,
Je vous ai vu jeter, dans vos jours de souci,
Un regard envieux aux plus pauvres d’ici.
- Le pêcheur, dit le prêtre, heureux parmi les hommes,
N’a pas du laboureur les ennuis économes ;
Il a la mer ; il a sa plage de galets
Pour prendre du varech et sécher ses filets ;
Et, si les flancs épais de sa barque normande
Regorgent de saumon, de congre ou de limande,
Oublieux du péril auquel il s’exposa,
Il revient tout joyeux à son feu de colza,
Sans penser que demain il faut qu’il recommence
Sa bataille éternelle avec la mer immense,
Et pose à son retour des baisers triomphants
Sur les fronts inégaux de ses petits enfants.
Un enfant ! C’est cela qui nous manque peut-être.
Nous n’avons pas d’enfant, hélas !
Et le vieux prêtre
Reprit, en tisonnant tout doucement son feu :
« Tous les moyens sont doux, ami, de plaire à Dieu.
Il est doux d’obéir, d’être humble et d’être chaste ;
Mais notre c½ur humain est-il donc si peu vaste,
Que la patrie et Dieu, dans ce c½ur enfermés,
N’y puissent laisser place à des êtres aimés ?
Pourtant Dieu, c’est l’amour. lisait bien que nous sommes
Aimants ; et puis c’est grand, cela : faire des hommes.
Vivre au milieu de fils chrétiens, c’est aussi beau
Que servir un autel ou défendre un drapeau.
Ce doit être un devoir bien plus lourd qu’on ne pense,
Oui, mais qui porte en lui sa chère récompense.
Nous n’avons pas d’enfant, voilà !
? Certainement,
Dit l’autre. Quand j’étais encore au régiment,
Et quand, les pieds meurtris aux cailloux des montagnes,
Je m’en allais coucher chez les gens des campagnes,
Qui m’accueillaient fort mal et n’avaient d’autre soin
Pour moi que de passer leur fourche dans le foin,
Parfois, en attendant qu’on fît de la lumière,
J’ai vu de beaux enfants jouer dans la chaumière,
Et je leur ai souri. Mais il fallait passer
Sans leur dire un seul mot et sans les embrasser,
Et s’en aller dormir sur son sac, dans la grange.
Mais ces fois-là j’étais plus las, et, c’est étrange,
Je repartais le c½ur plus sombre. »
Et, soupirant,
Ils restèrent au coin de leur foyer mourant,
Sans entendre, du fond de leur pénible rêve,
Se lamenter au loin l’Océan sur la grève.
Laurent-1979, Posté le vendredi 22 mai 2015 14:50
je ne lis que les réponses envoyées sur mon blog
loulou-480, Posté le vendredi 22 mai 2015 14:49
Laurent-1979
a écrit : "je te souhaite une bonne soirée
"
Merci.^^
Laurent-1979, Posté le vendredi 22 mai 2015 14:46
je te souhaite une bonne soirée
PeopleFacts, Posté le vendredi 22 mai 2015 12:46
Aloha petit cornichon ! Nouvel article en ligne ! :D
Kiff et commente pour rester prévenu(e) :)
#Melisa le p'tit panda Ninja ♥
Shizuka-Itaki, Posté le mardi 19 mai 2015 09:18
Je t'est tagué !
http://shizuka-itaki.skyrock.com/3247811778-Taguee.html
Kyubi-chan25, Posté le lundi 18 mai 2015 06:00
http://kyubi-chan25.skyrock.mobi/3251308054-Insanus-chapitre-1.html
Nouvaux atricles cher(e) prévenu(e) ^-^
loulou-480, Posté le dimanche 17 mai 2015 20:28
J'ai commencé à taper cet article le dimanche 17 Mai 2015 et non pas le lundi 18 Mai 2015.Faîtes comme si de rien n'était,ok?^^
pattybijoux, Posté le samedi 23 mai 2015 09:09
Angélus
II
Si le son de la cloche est triste, il l'est bien plus
L'hiver, quand vient la nuit et quand c'est l'angelus
Qui sonne lourdement au clocher du village,
Rythmé par les sanglots de la mer sur la plage.
Dans les c½urs son écho lugubre retentit :
Celle qui reste songe à celui qui partit
Sur sa barque parmi la brume et la tempête,
Et se demande, auprès du rouet qui s'arrête,
Si là-bas, dans les flots, son homme, le marin,
A comme elle entendu les coups du grave airain,
Et si, malgré la lame affreuse qui grommelle,
Il s'est bien souvenu de se signer comme elle.
Ayant sonné la cloche et dit les oraisons,
Les deux vieillards allaient regagner leurs maisons
Et se disaient adieu sur le seuil de l'église,
Quand ils virent, gisant sur une pierre grise,
Quelque chose de blanc qu'on avait laissé là ;
Et, s'étant approchés tous deux, il leur sembla
Que cela remuait vaguement. Le vieux prêtre,
Inquiet, se pencha vite et put reconnaître
Que c'était un pauvre être à peine emmailloté,
Un enfant qu'une mère horrible avait jeté,
Profitant du sommeil confiant de l'enfance,
En passant, dans ce coin, presque nu, sans défense,
Comme un voyageur las jette au loin son fardeau.
« Hélas ! dit le curé, qui des mains du bedeau
Prend le pauvre petit, notre raison humaine
Est folle en voulant fuir la route où Dieu la mène.
Vous avez vu par nous vos desseins outragés,
Dieu très juste, et voici comment vous vous vengez.
L'autre soir, nous sentions dans nos âmes farouches
Fermenter les désirs coupables, et nos bouches
Ont prononcé tout bas des propos envieux.
Mais vous vous êtes dit : « Ces deux hommes sont vieux :
« Leur voyage fut long ; ils sont las de leur course ;
« Ils ont besoin d'un peu d'ombre et de quelque source ;
« Ce sont de vrais chrétiens, ce sont de bons amis ;
« Il faut leur pardonner. » Et vous avez permis
Que notre foi n'eût plus même ce seul obstacle.
Merci ! Que cet enfant, donné par un miracle,
Bonheur que nos vieux jours n'auraient jamais rêvé,
Porte le nom de l'heure où nous l'avons trouvé :
Qu'il s'appelle Angelus ! c'est un nom de prière.
Mon Angelus, je vous baptise au nom du Père,
Du Fils et de l'Esprit !
- Amen ! » dit le soldat.
Et, de peur que le vent de mer n'incommodât
Davantage l'enfant tout transi sur les pierres
Et qui ne rouvrait pas encore ses paupières,
En prenant à travers un terrain labouré
Ils rentrèrent en hâte au logis du curé.
Là, pour faire du feu, le soldat s'agenouille ;
De son vieux manteau noir le curé se dépouille
Et reste ainsi, portant le petit sur les bras,
Et tout semblable, dans son naïf embarras,
Au saint Vincent de Paul des naïves images.
Jadis un autre enfant, celui vers qui les mages,
Écoutant dans le ciel un mystique concert
Et suivant une étoile à travers le désert,
Vinrent pour présenter l'or, l'encens et la myrrhe,
L'enfant divin, l'enfant Jésus qu'encore admire
Le monde qui pourtant a brisé tous ses dieux,
L'enfant de Bethléem parut moins radieux,
Dans sa crèche adorable, aux pèlerins augustes,
Que cet enfant trouvé ne parut à ces justes,
Lorsque sur le lit blanc et pur comme un berceau
Ils l'eurent déposé dans son sommeil d'oiseau,
Et que sous le profond rideau qui se soulève
Ils le virent tous deux continuer son rêve.
« Oui-da ! dit le soldat qui tenait le rideau,
Le bon Dieu nous a fait un bien joli cadeau.
Nous voulions un enfant, c'est comme dans un conte,
Le voilà. Nous allons l'élever et, j'y compte,
Plus tard en faire un gars robuste et bien portant.
C'est entendu, monsieur le curé. Mais pourtant
Il faut aussi songer à ce qui va s'ensuivre.
Vous êtes, vous, d'abord, éduqué comme un livre :
L'enfant saura de vous tout ce qu'il faut savoir.
Moi, pour les menus soins, je me flatte d'avoir
La chose d'employer le fil et les aiguilles.
Mais, voilà : nous avons vécu loin des familles,
Loin des berceaux ; jamais on ne nous révéla
Comme on s'y prend avec ces petits êtres-là.
Leur parler, vous savez le langage des anges,
Ce n'est rien. Mais ôter et remettre leurs langes,
Les nourrir comme il faut et leur dire ces chants
Qui les font s'endormir alors qu'ils sont méchants,
Les soigner, eux toujours malades et débiles,
A cela, voyez-vous ! nous serons malhabiles.
Qu'y faire ? Une servante ?... Eh ! nous ne pourrions pas
La payer. Faites-vous toujours vos deux repas ?
Pour nous, les serviteurs sont des gens trop avides.
Et tous vos pauvres, qui s'en iraient les mains vides !
Puis, quel autre aussi bien que nous en aurait soin ?
- Comment, une servante ! il n'en est pas besoin,
Dit le vieux prêtre avec son bon regard sincère.
Nous saurons bien ce qui lui sera nécessaire.
Nous désirions un fils, Dieu nous l'envoie : ainsi,
Ce n'est pas, à coup sûr, pour qu'il sorte d'ici.
En lui donnant d'abord toute notre tendresse,
Nous ne commettrons pas de grave maladresse.
Nous sommes, il est vrai, très pauvres ; mais enfin
Notre enfant ne mourra ni de froid ni de faim :
J'ai de beau linge blanc tout plein ma vieille armoire,
Et je pourrais encor vous remettre en mémoire,
Mon cuisinier d'un jour, que, quand vient Monseigneur,
Notre hospitalité nous fait assez d'honneur,
En ajoutant tout bas que pour Son Éminence
Un jour passé chez moi n'est pas jour d'abstinence.
- Vos poulets ? votre vin ? pour qui ? pour ce petit ?
Mais à son âge on n'a pas si bon appétit
Qu'un archevêque ; et c'est bien plus tard qu'on les sèvre.
- Eh bien, en attendant, nous aurons une chèvre...
Et puis je vous défends de rire du clergé.
- Bien, ne vous fâchez pas, la bonne a son congé.
C'est dit. L'enfant aura d'abord quelque surprise
De votre robe noire et de ma barbe grise ;
Mais nous lui sourirons ; puis, nous n'y pouvons rien.
Vous, monsieur le curé, pour sûr, vous saurez bien
Ce qu'il lui faut, vous qui savez soigner les âmes ;
Les vieux prêtres, mais c'est aussi doux que les femmes !
Et vous avez les mains blanches comme les leurs.
Moi, j'aimerai l'enfant comme j'aime mes fleurs,
Et nous pourrons mener jusqu'au bout ce caprice,
D'apprendre le métier de mère et de nourrice. »
Et pendant ce temps-là le pauvre enfant trouvé,
Sur l'oreiller moelleux, comme sur le pavé,
Dormait toujours, charmant d'abandon et de grâce.
Les deux vieillards baisaient sa petite main grasse,
Et puis la reposaient doucement sur le lit.
Comme on penche le front sur un livre qu'on lit,
Ils se tinrent longtemps inclinés sur sa couche,
Retenant leur haleine et le doigt sur la bouche.
Puis, par un enfantin regard persuadant
L'autre qui lui faisait signe d'être prudent,
Et comme n'y pouvant résister, le vieux prêtre,
Au risque d'éveiller le charmant petit être,
Silencieusement le baisa sur le front.
Angelus ébaucha de son bras rose et rond
Ce geste vague et mou du réveil qui s'approche,
Tandis que, s'adressant en secret un reproche,
Vite se reculait le vieil audacieux,
Au fond très satisfait de voir s'ouvrir les yeux
De l'enfant, comme afin d'orienter ses voiles
Le marin est heureux du lever des étoiles.
L'enfant, qui s'éveilla doucement, leur sourit.
Alors, courbant le front, le bon curé le prit
Dans ses mains, que rendaient fébriles son grand âge,
Mais que la peur faisait trembler bien davantage ;
Et, se sentant le c½ur plus inquiet encor
Que le jour où, vêtu de la chasuble d'or,
Et selon la promesse aux chrétiens garantie,
Pour la première fois il consacra l'hostie,
Il vint s'asseoir auprès du feu qui pétillait ;
Et, cependant qu'avec lenteur il dépouillait
L'enfant de ses haillons liés par des ficelles,
S'étonnant de ne pas lui découvrir des ailes,
Le fossoyeur, avec un air tout réjoui,
Se tenait immobile et debout devant lui,
L'encourageant des yeux et le regardant faire.
Et cette heure leur fut exquise. L'atmosphère
Était intime. A peine entendait-on le bruit
Du vent et de la mer qui pleuraient dans la nuit.
Le colza sec brûlait, clair, dans la cheminée ;
Toute la vieille chambre était illuminée.
La bouilloire chantait gaîment devant le feu
En laissant échapper son mince filet bleu ;
Et le petit enfant, frêle espérance d'âme,
Content de se sentir tout nu devant la flamme,
Sur les genoux des deux vieillards extasiés
Serrait ses petits poings, frottait ses petits pieds
Et murmurait, le front ballant et l'½il atone,
Son doux vagissement heureux et monotone.