Coucou!Sur ce blog,vous trouverez un peu de tout.^^ Bisous,tout le monde.^^
Design by loulou-480 Choisir cet habillage
» Suite
Abonne-toi à mon blog ! (65 abonnés)
L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires de ses amis.
Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.
pattyvend, Posté le dimanche 10 avril 2016 08:09
Cauchemar
Paul Verlaine
J’ai vu passer dans mon rêve
– Tel l’ouragan sur la grève, –
D’une main tenant un glaive
Et de l’autre un sablier,
Ce cavalier
Des ballades d’Allemagne
Qu’à travers ville et campagne,
Et du fleuve à la montagne,
Et des forêts au vallon,
Un étalon
Rouge-flamme et noir d’ébène,
Sans bride, ni mors, ni rêne,
Ni hop ! ni cravache, entraîne
Parmi des râlements sourds
Toujours ! toujours !
Un grand feutre à longue plume
Ombrait son oeil qui s’allume
Et s’éteint. Tel, dans la brume,
Éclate et meurt l’éclair bleu
D’une arme à feu.
Comme l’aile d’une orfraie
Qu’un subit orage effraie,
Par l’air que la neige raie,
Son manteau se soulevant
Claquait au vent,
Et montrait d’un air de gloire
Un torse d’ombre et d’ivoire,
Tandis que dans la nuit noire
Luisaient en des cris stridents
Trente-deux dents.
loulou-480, Posté le samedi 09 avril 2016 18:23
J'ai commencé à taper cet article le samedi 9 Avril 2016 et non pas le dimanche 10 Avril 2016.Faîtes comme si de rien n'était,d'accord?^^
acteursactrices, Posté le dimanche 10 avril 2016 08:25
Cauchemar
Paul Verlaine
J’ai vu passer dans mon rêve
– Tel l’ouragan sur la grève, –
D’une main tenant un glaive
Et de l’autre un sablier,
Ce cavalier
Des ballades d’Allemagne
Qu’à travers ville et campagne,
Et du fleuve à la montagne,
Et des forêts au vallon,
Un étalon
Rouge-flamme et noir d’ébène,
Sans bride, ni mors, ni rêne,
Ni hop ! ni cravache, entraîne
Parmi des râlements sourds
Toujours ! toujours !
Un grand feutre à longue plume
Ombrait son oeil qui s’allume
Et s’éteint. Tel, dans la brume,
Éclate et meurt l’éclair bleu
D’une arme à feu.
Comme l’aile d’une orfraie
Qu’un subit orage effraie,
Par l’air que la neige raie,
Son manteau se soulevant
Claquait au vent,
Et montrait d’un air de gloire
Un torse d’ombre et d’ivoire,
Tandis que dans la nuit noire
Luisaient en des cris stridents
Trente-deux dents.